Chronologie d'un policier pris en situation de mobbing 1979-1994

Chronologie depuis 1979

version 10 avril 2014

 

 

Date     Heure    ÉVÉNEMENT                                       

760704        Engagement comme policier à Mascouche.

771023        Je m’initie pratiquement à la micro-informatique en faisant l’acquisition du premier micro-ordinateur Radio Shack TRS-80, vendu dans la région.

790423        Engagement de William Paterson comme directeur de police.

790501        Je fais l’objet de deux plaintes de citoyens que j’ai arrêtés qui ne sont pas contents de l’avoir été. L’on m’enquêtera pour désertion de poste après m’avoir fait entrer en surtemps sous de faux prétextes et que après que j’eusse pris mon repas à l’aréna.

790504        Je suis obligé deux heures avant de m’envoler pour la Californie de fournir trois rapports explicatifs concernant les plaintes citées.

790505        Deux semaines passées en Californie avec un nuage noir au dessus de la tête ne sachant pas si j’aurai mon emploi au retour.

7907–        Le gérant de la Ville de l’époque André Demarbre me confie que William Paterson avait demandé ma tête aux autorités municipales.

7908–        Un dimanche matin, nettoyage d’arme, j’ai l’esprit préoccupé par cette décision concernant les plaintes qui ne sort toujours pas, j’essuie un surplus d’huile sur mon arme et essaye le percuteur en oubliant que je l’avait rechargé depuis 10 minutes. Résultat: un petit dommage dans le mur de brique et un autre rapport explicatif à faire.

7908–        Cette fois les décisions sortent en vrac, les trois premières plaintes seront classées sans blâme et je reçois une suspension pour avoir utilisé mon arme avec négligence.

7909–        Le directeur Paterson fait une demande au Conseil pour que je reçoive une formation de technicien opérateur d’ivressomètre. Il reconnait par là mes talents dans le domaine de la police scientifique. On lui souligne le contraste lui qui voulait avoir ma peau il n’y a pas si longtemps. Je deviens le premier technicien opérateur du poste et suis le technicien surveillant depuis ce jour.

8004–        Enquête défrayée par la Ville sur l’administration du poste par la firme Pomminville, 17 recommandations dont une seule aura été suivie par le directeur dans l’avenir.

8006–        La Ville procède à un affichage pour un poste d’Inspecteur (adjoint du directeur). L’on fait appel à la firme de Pomminville, l’on se ravise et l’on fait appel à Nicolet, le gérant de la Ville André Demarbre (un ami personnel, patron du directeur) m’informe que j’ai de très bonnes chances d’y parvenir, mon nom est resté sur la liste des candidats. Finalement le tout est laissé au feuilleton.

800612 au 800901   Je dirige un groupe d’étudiants pour de la recherche sur l’analyse de la criminalité ou l’on tente de démontrer que l’on peut se servir de l’inférence statistique pour diriger de la patrouille.

80—-        Le policier Bernard Sauvé en rigolant avec ses collègues, tire accidentellement une balle dans le pigeonnier du personnel. Il n’aura aucune conséquence du geste.

81—-        Départ du gérant André Demarbre.

810828        Les incidents du scandale du Maxi-sexe débutent. L’enquête qui suivra créera un certain clivage au sein du poste. Le directeur qui se range du coté de la Ville se fera détester souverainement par ses hommes. D’autres en profiteront pour s’en rapprocher… (Thériault entre autre, au détriment du groupe en faisant des déclarations…)

8112–        Achat par la Ville d’un système d’écoute téléphonique enregistré.

8111–        Mise en candidature pour embauche d’un directeur adjoint où l’on prend bien soin de spécifier que seul ceux qui possèdent le grade de sergent peuvent appliquer au poste. Finalement l’on embauchera Pierre Daigneault, un simple constable de Montréal, neveu du directeur Daigneault de la SPCUM.

811221        Affichage pour deux postes de sergent au sein du poste.

8203–        Je suis envoyé par le Directeur à une conférence chez Wang afin d’étudier la possibilité d’informatiser le service. A ce jour, le directeur Paterson m’assure que je serais le premier choisi pour mettre en branle l’informatique au poste.

8205-         Les tests tels que spécifiés à la convention collective sont passés à l’I.P.Q. de Nicolet. Le directeur Paterson fait partie du panel. Il sera verra rappelé à l’ordre par les autres juges du panel parce que se montrant trop partial en mon endroit. Ce sera le psychologue en charge qui rétablira la balance des notes pour finalement m’accorder la note de passage « A » qui est requise. Seulement deux candidats réussiront à passer les tests. L’agt Bertrand et moi-même.

821103        Nomination de l’agt Bertrand seulement comme sergent par le conseil de Ville suite aux recommandations du directeur.

82/11/2-      J’obtiens enfin une rencontre avec le directeur Paterson, (on écoule les délais de grief…) pour obtenir des explications. Il prétendra que je passais trop juste pour les notes et me demande de lui accorder un délais de six mois où il pourra refaire une autre demande au Conseil sous prétexte qu’il va me regarder aller durant ces six mois. Je lui fais confiance préférant entrer en fonction par la porte d’en avant, que par la voie des tribunaux.

8306__        Bien sûr qu’il ne se passe rien, sinon que nos relations ne sont pas très chaudes…

830830        Dernière convention signée par le biais de l’ARBITRAGE seul moyen jusque là de régler une convention collective avec la Ville.

840531        Je soumets au directeur ce que j’entrevois comme possibilité pour s’informatiser sans s’embarquer dans un gouffre sans fin. Dossier 480 840531.

840711        Le directeur Paterson assigne son chou-chou Michel Thériault pour agir comme sergent par intérim au détriment de l’ancienneté ou des qualifications des autres membres beaucoup plus âgés. A la suite de quoi j’écris au directeur pour savoir quand il compte me mettre en poste.

840720        Je loge un grief pour que je sois assuré d’être nommé sergent lorsque viendra le temps de combler le poste.

850607        L’arbitre déclare qu’il ne peut se pencher aujourd’hui sur un éventuel grief ne sachant pas encore si je serai choisi ou non lorsque viendra le temps d’afficher à nouveau.

8512          Cette fois la ville procède à l’affichage de deux postes de sergent et de deux postes d’enquêteurs. La Fraternité et la Ville changent les règles du jeu juste pour cet affichage en ajoutant en annexe de la convention que l’on ne se contentera plus de seulement le résultat obtenu à Nicolet mais aussi de l’évaluation locale.

8604          Malgré une évaluation médiocre au niveau local et une première place à Nicolet, je parviens à me glisser comme premier choix comme sergent à Mascouche.

8610      L’assistant Daigneault m’annonce qu’il n’est pas satisfait de mon rendement après n’avoir rien dit pendant six mois. Je dois mettre les bouchées doubles pour atteindre la perfection à la prochaine évaluation prévue dans 3 mois. Trois mois d’enfer où je dois subir sa démagogie pour me discréditer auprès de tous.

861015~   Par ma propre initiative je prends un cours séminaire de deux jours sur l’assurance face au travail. (assertiveness).

861215~   Au meeting des officiers, l’on annonce pompeusement que l’an prochain, l’on mettra l’accent sur les relations humaines envers notre personnel.

861218~   Deuxième évaluation où Daigneault admet que je me suis amélioré au chapitre des relations interpersonnelles pas à son goût sur d’autres points. Il me répète encore qu’il ne me voit pas dans la police encore bien moins comme sergent. Il espère que je ne me déclarerai pas malade pour pouvoir me trouver des justifications à ne pas accepter ma probation. Voir manifeste de janvier 87.

861218        J’obtiens de la Ville , deux micro-ordinateurs. Je suis chargé par le dir Paterson d’installer les progiciels et éventuellement faire en sortes qu’ils deviennent utiles pour le poste. L’entente initiale avec Paterson, était que la Ville me fournisse l’équivalent de 5000$ par an en fourniture informatique et me laisse du temps pour m’en occuper et je m’arrangerais pour que le tout devienne rentable pour le poste.

870107        Première journée de travail de l’année, revenant d’un congé de 8 jours, j’explique à mon équipe les belles intentions de la direction concernant les relations humaines etc. Mon brieffing du matin a dépassé 10 minutes je suis rendu à 20 minutes. L’assistant Directeur Daigneault me tombe dessus a bras raccourci étant visiblement irrité du fait que j’eusse dépassé le dix minutes pour motiver mon personnel. Je suis dégoûté de cette situation et me déclare malade sur le champs.

870114        De retour sur la relève de jour, je ne me sens pas apte à affronter de nouveau les blâmes de Daigneault, je me déclare malade pour deux jours. Je me défoule sur mon ordinateur en y écrivant tout le venin que j’encaisse. Une fois défoulé, je mets au point le logiciel principal pour la prise de données criminelles quotidiennes. Le programme principal, coeur de la base de donnée,  aura pris deux jours et sera amélioré avec le temps pour être ensuite installé sur l’ordinateur principal du poste. Paterson en est enchanté et Daigneault en crève de jalousie.

8704      Finalement, je suis accepté comme sergent de façon permanente et n’aurai plus jamais d’évaluation par la suite. Le harcèlement a cessé depuis un bon mois.

8706      Avec la préposée au personnel, je suis chargé d’évaluer et d’embaucher un étudiant pour l’été afin d’élaborer les programmes de gestions du personnel coté administration. Une fois l’étudiant embauché, je me vois écarté du dossier.

8709      L’étudiant travaille seul, et fait de son mieux et à la fin il efface accidentellement son programme n’ayant comme sauvegarde qu’une ancienne version pleine de bugs. Par la suite, le programme de gestion du personnel ne sera jamais exploité même si alimenté assidument par Pier Courtemanche.

8803      Etude faite par la firme Sémalex sur l’administration en général.

Entre 1987 et 1991, période où je me trouve pris en sandwich entre les mauvaises relations qui existent entre P.Daigneault l’assistant-directeur et William Paterson le directeur. Le directeur m’encourage à aller au bout de mes ressources en informatique tandis que l’assistant me tape dessus dès que je mets de l’avant du nouveau, sous prétexte que cela nuit à mon travail de sergent. L’animosité de l’assistant-directeur exercée à mon endroit est directement proportionnelle à l’importance du succès du programme mis de l’avant. Quand il va trop loin, je me plains au directeur qui me rassure, m’encourage à continuer et de ne pas m’en occuper.

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1990          Depuis avril 1987, aucune évaluation spécifique ne m’a été faite. Cependant je dois régulièrement, soumettre celle de mes subalternes. [i] Procédure concernant rapports d’évaluation des subalternes.  Descriptions de tâches du chargé de relève.

900411        J’adresse une réponse au directeur concernant mon intervention dans le dossier 450 concernant les agissements de l’agent Landry et Tremblay. Cette réponse a tendance à disculper les policier.  Réponse au Dossier 450

9004–        Le directeur part en vacance et son successeur a la pénible tâche de renvoyer l’agent Tremblay pour des motifs qui à ce jour sont encore obscurs. Un autre agent Tremblay gendre d’un confrère directeur, viendra le remplacer avec son même numéro de matricule de façon à bien mêler les statistiques. L’agent Landry me confiera le 19 janvier 93 qu’il m’avait gardé une rancune tenace parce que Mr Daigneault lui avait fait savoir par désinformation? que j’avais été l’instigateur dans ce dossier et que le renvoi de l’agent Tremblay ni était pas étranger.

9006          Multiples changements d’hommes sur l’équipe, mes meilleurs se voient mutés aux enquêtes etc Trois surnuméraires tout d’un coup.

Magasinage des systèmes informatiques au cours de l’été (Système clef en main).

9012      L’assistant-directeur se charge définitivement du dossier informatique et s’occupe d’obtenir les mots de passe de chacun. Je me vois écarté du dossier, et l’assistant n’apprécie pas mon mot de passe.

Période critique où je cesse de fumer définitivement.

9101      Lettre envoyée de ma part à l’assistant pour lui dire qu’à moins d’être responsable de l’implantation du système informatique et principal interlocuteur avec la firme GPS, je ne suis plus intéressé à faire des pirouettes sur ma cédule pour y travailler et de me considérer désormais comme un chargé de relève normal. L’assistant n’a pas du tout apprécié. Il fait du maraudage auprès du syndicat pour leur dire que je cherche à obtenir un poste à leur détriment.

Début officiel des hostilités.

9101      J’apprends du syndicat, qu’il font des démarches pour me rayer du syndicat suite à ma lettre. Leurs conseillers mentionnent que je respecte la convention bien au contraire.

9102      J’émets une lettre de doléance concernant le comportement antisocial de Thériault, je propose une séance de médiation dans le bureau de l’assistant Daigneault pour essayer de niveler nos différences. Jamais eu de retour, rancoeur de Thériault par la suite qui me fait des sourires à la japonaise depuis ce temps avec les dents serrées.

9101++    Je mets au point d’un appareil détecteur à infrarouge relié au poste par radio émetteur et qui peut remplacer un policier sur une surveillance d’objet. Ex: véhicule volé caché, surveillance de repaire etc. Mon équipe semble emballée. Je l’offre gratuitement pour essais. Réception mitigée de la direction qui n’ont même pas daigné y jeter un regard et feignent ignorer l’affaire.

9102      Je constate une baisse subite des véhicules abandonnés sur les chemins isolés, à la suite de l’apport de cet engin. Les démanteleurs ont du capter le message sur les ondes.

9101 a 9104    Guerre froide avec l’assistant-directeur. Le directeur ne me dit plus de le laisser faire mais de m’arranger avec… habituellement il me dit l’équivalent de « laisse le faire c’est un fou ». Je commence à sentir de l’air sous les pieds. Harcèlement quotidien par l’assistant-directeur pour des vétilles.

910401        Je sonde les intentions de l’assistant-directeur pour le début du mois à venir en lui disant à la blague que je fais mon magasinage de missiles pour le mois et qu’est-ce que je devrais mettre dans le panier. Il me répond franchement qu’il est entrain de me monter un dossier pour me mettre dehors. Qu’au cours des prochain mois il rencontrera chaque membre de l’équipe pour recueillir des informations sur mon comportement. Le dialogue reprend depuis lors. J’apprends aussi que pour la firme GPS, je suis un problème parce que j’en connais trop au niveau informatique et je suis une cause de soucis et qu’il ont des difficultés à rédiger le contrat en conséquence.

Il me dit que je passe pour un fou dans le poste parce que j’ai fabriqué et j’utilise le détecteur à infra rouge.

910519 22:00 @ 02:30

Intervention massive de tout le corps policier sauf moi et deux hommes, soit 35 policiers pour effectuer une descente dans un bar pour inspecter les 35 personnes qui s’y trouvaient.

910519 04:00  J’interviens pour ramasser des éclats de ce qui s’avéra être une bombe artisanale. On en fait un gros plat.  Rapport explicatif concernant mon intervention sur la scène de la bombe.  Directive 9004 sur les cocktails molotov

9106          Sous mes yeux, l’assistant vient faire du maraudage auprès de mon équipe du moins ce qui en reste, pour y recueillir des commentaires défavorables sur déclaration.

9108          Céline Dansereau rédige secrètement une lettre pour du supposé harcèlement sexuel qui daterait de deux ans. Se montrant belliqueuse à mon endroit j’écris à mon tour. En fait je suspecte qu’il s’agit de représailles de sa part après que Daigneault lui a dit qu’elle serait transférée sous peu sur mon équipe ce qui aurait pour effet de l’empêcher de travailler avec son conjoint.

910828        Je porte plainte à la direction sur l’attitude de Mme Dansereau. Plainte contre Mme Dansereau

9109          L’assistant directeur Daigneault met un terme à la saga du harcèlement sexuel, en me faisant venir officieusement dans le bureau de la cafétéria et me disant verbalement qu’il n’y avait pas matière à harcèlement sexuel et que le dossier était clos. J’acceptais de passer l’éponge quant au comportement de mme Dansereau puisque l’on m’a dit qu’elle vivait des choses difficiles dont un divorce. Tout cela s’est passé verbalement. Il faut dire qu’à ce moment l’assistant Daigneault faisait lui-même l’objet de trois plaintes d’harcèlement sexuel et il savait de quoi il parlait.

910907        Le directeur met inutilement notre sécurité en danger en nous faisant intercepter sans raison valable un groupe de 200 motards alors que nous n’étions que deux policiers, la nuit. Pour satisfaire les besoins d’un journaliste, il me fait à trois heures d’avis une demande de statistiques concernant les billets qu’auraient pu donner certains policier venant de d’autres corps voisins sur la nature et la quantité des billets donnés lors de cette opération menée de façon plutôt incompétente et non sécuritaire. Il me demanda d’immobiliser seul, et ce sans motifs précis un groupe de 40 motards alors qu’un autre de 35 força mon barrage. Il en aurait résulté que j’aurais enquêté seul les quelques 40 motards qui s’étaient conformé à ma signalisation et tant pis pour les 35 autres qui ne se sont pas arrêtés.

910919        Lettre de harcèlement du directeur concernant un rapport demandé impossible à obtenir concernant l’opération bâclée des 200 motards. Dossier 248  Lettre de blâme concernant rapport.

9109          La tension monte et devient de plus en plus palpable. Plus ça va et plus je sens que le personnel en général devient hostile en particulier aux enquêtes. Je soupçonne l’agent Morin qui me manifeste de l’hostilité plus souvent qu’`a son tour de  rapporter à la direction la moindre vétille ou anicroche et je dois constamment justifier mes prises de positions.

910928~~           A un certain moment donné je demande à l’agent Morin de quitter les lieux dès que possible. Il me rétorque qu’il n’a pas assisté au briefing. Je me ravise et lui dit qu’il peut rester puisqu’il y aura effectivement briefing. Un peu plus tard il revient à la charge et me demande pourquoi tantôt je ne voulais pas qu’il demeure sur les lieux. Et je lui répond franchement « Écoute tantôt j’utilisais toute mon énergie pour me retenir pour ne pas te maudire mon poing dans le front, alors demande toi pas pourquoi à ce moment là je te demande de quitter les lieux ». Je n’ai pas d’animosité lorsque je lui dit cela mais lui exprime simplement le sentiment que je réprimais en dedans de moi lorsque survint l’incident. D’ailleurs je n’ai jamais vraiment  eu l’intention de lui causer du mal mais simplement de lui exprimer que je réprimais une montée de rage situationniste et qu’il ne devait pas être surpris de ma réaction.

Selon les racontars ce serait Thériault qui aurait porté plainte à l’effet que j’aurais fait des menaces à Mr Morin et après coup l’assistant Daigneault aurait incité ce dernier à porter plainte.

910930        Réception d’une lettre de la direction pour effectuer une mise au point à mon sujet.  Lettre de demande de rencontre de mise au point

911002    Demande d’explication concernant une modification de billet en 48 heures.  Demande explication et réponse concernant 48 heures modifié

911002    10:45     Rencontre de mise au point avec la direction.

J’apprends  que :

pour l’histoire de la bombe, il n’y avait rien là et qu’il n’y avait d’ailleurs aucune conséquence négative sur quoi que ce soit.

« …nous croyons qu’il est l’un de ceux qui a le plus de potentiel. »

« Lorsque quelque chose ne va pas, la direction m’ enverra un écrit, une rencontre sera fixée pour discuter du cas et mes explications seront prises en notes afin qu’il n’existe aucune ambiguïté. Mr Légaré pourra étudier les points reprochées afin de s’améliorer… »  Compte rendu de la réunion du 02 octobre 1992

Toutefois vers midi, je sors de cette réunion, complètement démoli moralement, mentalement. La secrétaire Mme Filliatreault me confiera plus tard qu’elle avait trouvé qu’il s’agissait plus de règlements de compte que d’une réunion de mise au point. Après la réunion, elle s’est mise à pleurer pour extirper le mal qu’elle a ressenti. Elle a trouvé que j’avais réagi superbement à tous les assauts et accusations. Elle voyait les directeurs rouges de colères me décrivant la tension et leurs veines dans le coup tout rouge.

911004    Je me sens au bout de mon rouleau et j’obtiens une mise au repos par mon médecin Dr Beaulne. Il me recommande de consulter un psychologue pour m’aider à me rebâtir. IL m’informe qu’il est à la veille d’ouvrir une aile psychiatrique juste pour le poste de Mascouche.

9111          Les agents Allard et Monette viennent chez moi pour avoir de mes nouvelles. Je leur dit que j’en suit toujours au stade de sentir de la rancoeur et de vouloir me venger. Ils répandront le bruit au sein du poste que je vais tirer Daigneault à la première occasion.

9111          J’apprends aussi que c’est le Klondike pour mon remplacement, une vraie mine d’or pour les autres sergents qui entrent à temps double pour me remplacer. L’un d’eux n’entre plus sur ses nuits, se fait remplacer à temps double, et entre à temps double pour me remplacer de jour. Le motif: Daigneault refuse de payer un cour d’opération d’écran de $200 à un subalterne qui aurait pu me remplacer à peu de frais.

9111          Élections municipales à Mascouche et un nouveau Conseil municipal s’y installe.

9111          Visites à intervalles réguliers chez un psychologue, pour surmonter mon agressivité.

92            Calendrier 1992

920115        La situation n’a toujours pas changé quant à mon remplacement, j’évalue à $50,000 le coût de mon remplacement. J’avise le trésorier de la situation qui y met un terme le lendemain. On me remplace à peu de frais. A la suite de quoi Daigneault tombe en disgrâce auprès de la Ville. Son poste se voit aboli et la Ville attend qu’il quitte de lui-même avant de procéder.

920130        Date de mon retour au travail.

920130        Suite à des supposées rumeurs que je veux l’éliminer, Daigneault  Correspondance de Daigneault à la ville sur mon état mental me force à subir une expertise psychiatrique. Il m’a fallu me rendre à trois reprises chez deux psychiatres. Le Dr Mauffette n’arrive pas à comprendre que je subisse cela juste à cause de mon caractère. Il soumet un rapport médical à la Ville où il me trouve parfaitement normal. Demande d’évaluation psychiatrique chez Medisys

9202          Paterson me dit qu’il doit rencontrer chaque équipe, il le fait, la réunion et son contenu sont secrets.

920205        Rencontre avec le Dr Mauffette de Medisys pour expertise.  Rapport médical de Médisys à mon sujet

920301        Émission du rapport annuel 91 du Service. (page 17 l’on mentionne l’attitude de la direction pour encadrer un employé au prise avec des difficultés…)  Rapport annuel 1991

920304    11:45     Assistant-directeur dévoile mon dossier et les diverses tactiques qu’il a du utiliser pour essayer de me prendre en défaut à l’agent Joly. L’incite à rester sur mon équipe puisque je ne serai que de passage…

920304    12:25     L’agent Joly me confie que la direction veulent avoir ma peau.

920305             Je reprends du service auprès de mon ancienne équipe avec trois surnuméraires. L’agent Allard me dit qu’il vont me buter à la première occasion où je n’irais pas à leur goût avec un petit sourire partagés avec les autres membres qui en disait très long sur la corde que j’avais en revenant.

920310             Demande de la direction, des changements que je désire apporter à la suite de la mise au point du 911002.  Lettre de demande de mise au point.

920313             Remise de ma réponse concernant la mise au point d’octobre 1991, exigée par A.D. Daigneault.  Réponse sur mise au point.

920313             Lettre de plainte sur l’attitude de l’agent Morin avec lequel j’ai constamment des problèmes et qui semble refuser ma réinsertion sur l’équipe.  Lettre de plainte contre Agent Morin.

920415    11:30     Directeur Paterson me menace de représailles si j’ose écrire à ses supérieurs concernant l’informatique. « Watch-out! » Seule rencontre depuis mon retour sur la relève en mars.

920420   04:45     Insubordination de l’agent Allard qui refuse de s’occuper de voies de fait conjugaux.

920420             Absence de la répartitrice Bérubé (à contrôler)

Il s’agit d’un lundi de nuit sur la troisième relève de 28 jours effectuée depuis mon retour en février. (voir 18 nov 93)

920420   12:30     Appel du directeur qui me suspend avec salaire sans vouloir me donner plus de raisons. Après 8 demandes répétées du motif il parvient à dire que c’est à cause de mon comportement sans plus. « Mr Legaré, vous ne rentrez pas… »

920420    20:00 a 08:00 Michel Thériault président du syndicat et enquêteur me remplace sur la relève de nuit à titre de sergent.

 

920421 03:00  Je vois Michel Thériault en service qui prend des   déclarations de mes policiers afin de me monter un dossier.

920422   16:00    Émission de ma part de 3 plaintes d’insubordination contre personnel plus deux contre patron. Memo insubordination Allard  Mémo insubordination Monette Tremblay  Memo insubordination de G. Bérubé.

920422   13:00    Le patron m’annule sans raison, 4 jours de temps supplémentaire prévu sur une autre équipe, pour le 23, 24 25 et 26 avril. Grief à venir.

920427   06:00    Départ à Orlando                                                                                                    920429             Accusé de réception des trois mémos de plainte d’insubordination que je porte contre mes subalternes. Copie de memo.

920504   23:00    Retour de Orlando

920505   10:00     Rencontre Mme Lord,greffière et grand patron du poste,pour donner explication autre coté de la médaille. Elle m’écoute d’une bonne oreille et ne comprend pas la raideur du geste.

920505   16:00     Dir Paterson refuse toujours de me faire entrer, mme Lord me donne le feu vert.

920506   20:00     Nuit d’essais avec équipe, pouvoirs opérationnels amputés sous ordre du directeur, nuit d’enfer beaucoup de hargne de la part de certains coéquipiers.

920506   20:00     Isolé seul dans mon bureau pendant que maire greffier, directeur, chef syndicaux rencontrent mon personnel.

920506        Remise à madame Lord d’une plainte contre l’attitude de Mr Daigneault et son comportement le 04 mars 92, où il d.montre à l’agent Joly que j’en ai pas pour longtemps et qu’ils veulent ma peau. Copie de plainte.

920507   01:00     Rencontre seul avec le maire Mr Marcotte qui m’offre de me fournir avocat car il trouve étrange le peu d’appui du syndicat à mon égard.

920507   15:00     Rencontre avec Ville, offre de tâches administratives en attendant venue personne ressource qui interviendrait sur l’équipe.

920507   16:30     Avise Thériault que j’ai accepté d’être muté à l’administration. Me dit que j’ai bien fait.                             

 

920508   11:00     Thériault prés syndicat qui veut me faire signer lettre d’acceptation d’être muté assorti d’une renonciation à tout grief à cet égard. Refus de ma part à la section de renonciation au grief.  Acceptation de mutation temporaire 8 mai 92.

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920508   11:10     Discussion du prés. syndical en catimini avec le directeur vu mon refus, ne veut pas de ma présence dans le bureau bien que ce fusse le sujet de la discussion.                    

920508   11:24     Lettre finale envoyée à l’effet que j’accepte d’être muté à la section administrative, la notion de renonciation étant tronquée.                                  

920508   12:30     Le président du syndicat refuse mon grief sur les journées coupées de remplacement prévues les 23,24,25,26 avril; alléguant qu’il s’agit d’un droit de gérance… Quant à la suspension, il dit que je ne suis pas lésé puisque je reçoit plein salaire.  Copie de cédule d’avril 92

930601        Le directeur Paterson me demande de lui accorder la permission de transférer mon dossier médical à ses personnes ressources. Réponse négative de ma part.  Demande de transfert et refus.

920603   15:30     Président accompagné du vice‑président viennent exiger ma démission comme sergent sans quoi il menace de présenter une lettre de désaveux à mon égard, à la greffière municipale Me Lord, qu’il fera adopter en séance spéciale, me montre un gros dossier , évoque deux supposées situations ou j’aurais été téméraire en action en devoir. Me dit que la Fédération des Policiers du Québec refuse désormais de me défendre. Résultat de son enquête du 21 avril dernier… Les deux cas auquel il fait allusion me semblent tout à fait sans fondement. En aucun cas il n’est venu prendre ma version à cet effet auparavant et en deux temps deux mouvements, je dessouffle son ballon en donnant ma version en justifiant le comportement adopté sur ses deux dossiers les plus « hots ». Ils partent visiblement déçus de ma réaction.

920603   16:20     Avise mon épouse de la situation qui alerte aide extérieure.

920605   19:30     Réunion syndicale d’urgence à 03:00 d’avis, à la Salle du Conseil. Enregistrement disponible                                                            

920605   19:47     Motion pour adresser lettre de diffamation et désaveux à mon égard et adressée à Mme Lord.                                                      

920605   19:53     Refus par le président M. Thériault de m’accorder quelque parole que ce soit.                                                                         

920605   19:56     Le responsable du vote ramasse les bulletins et ignore le mien. Un autre volontaire s’est finalement levé pour aller porter mon bulletin au responsable.                                       

920605   19:58    21 votes sur 22 adoptent la motion.                                                                                 

920608   09:00    Rendez‑vous pris par mon épouse pour rencontrer conseiller syndical extérieur pour le dimanche 14 juin.

 

920609             Envoi de la fraternité à mme Lord d’une lettre de désaveu à mon égard. Lettre de désaveux du syndicat

 

 

920610   14:00     Réception photocopie de lettre et photocopie de charte du syndicat.                                               

920614   15:40    Rencontre d’une conseillère extérieure amie qui écoute mes doléances et se charge de porter le tout à l’attention d’autres experts.

920616   15:00     Tentative d’obtenir copie des minutes du procès verbal. Pas là parti en congrès pour la semaine.

920623   12:12     Je rencontre Thériault qui refuse de me donner copie des minutes du procès verbal ayant trait à l’envoi de la lettre. Nie m’avoir demandé démission. Enregistrement disponible.                 

920702    13:10     Je retrouve une paire de lunettes dans une voiture appartenant à l’agent Allard et les lui remet dans son pigeonnier.

920703    08:10     Je croise l’agent Allard et lui fait signe de vouloir m’adresser à lui et celui-ci m’ignore souverainement.

920704    20:30     J’avise le directeur Paterson de la situation et il accepte de remettre lui même les lunettes avec un message le lundi suivant.

920706    09:20     J’expédie une lettre enregistrée à la fraternité leur demandant de me fournir les minutes du procès verbal de la séance du 5 juin 1992.  Demande de copie des minutes

920706             Le directeur Paterson refuse de me céder la place désormais inoccupée depuis le départ de A.D. Pierre Daigneault bien qu’il me l’eusse promise le 8 mai dernier. Prétexte parce que cela ferait fâcher le syndicat vu qu’il s’agit d’une place symbolique. Je demeure assigné dans la cave.

920716    08:00     Départ en vacance

920727    16:00     Réception de réponse de la fraternité qui refuse de me donner une copie des minutes. Réponse pour l’obtention des minutes du 5 juin.

920803    08:00     Fin des vacances

920804    14:00     Insubordination de l’agent Allard qui refuse d’écouter les ordres que je transmet de la part du directeur Paterson.

920804    14:30     Remise d’une plainte d’insubordination de l’agent Allard au directeur. Incident des clefs Allard

920805    16:05     Remise de la copie à la secrétaire de Me Lord.

 

9209…   Pour la troisième fois environ en autant d’années, l’agent Tessier me confirme que tôt ou tard ils auront raison de moi que ce n’est qu’une question de temps. Que peu importe les efforts que je mettrai, ils trouveront une occasion pour me faire trébucher. C’est d’ailleurs pour cette seule raison, pour me rendre service afin que je me rende a cette évidence, qu’il a voté en faveur de mon désaveux au syndicat.

9309      Signature de la convention collective, la définition de sergent y est remodelée pour empêcher qu’un sergent puisse être affecté à d’autres tâches.

9210–             Le syndicat menace de faire un grief si je demeure en poste. Il fait pression de créer un poste ou de m’y enlever.  Lettre de pression du syndicat pour m’enlever de là (à obtenir).

921019             Alors que je ne suis pas sous suivi médical, l’on m’exige de voir un médecin qui confirmera mes aptitudes physiques et autres. A la suite de quoi j’ai rencontré le Dr Beaulne qui m’a écrit une note que je n’avais pas besoin de soin médicaux.  Lettre de main à main M. Gobeil

921019             Résolution du Conseil pour entériner la position prise de Mr Gobeil et me réintégrer pour le 9 novembre 1992. Extrait du livre des délibérations (2)

*Note: A ce jour je n’ai toujours pas rencontré aucune personne ressource, tel que proposé par la ville. Mr Paterson a écrit à deux reprises pour savoir où en était la ville avec ce dossier.

921104~   Rencontre avec M. Gobeil pour discuter de réinsertion sur l’équipe. Je lui fait part que je suis prêt à retourner que je vais refaire le briefing mais que j’écrirais souvent dorénavant plutôt que de parler et me garderais un magnétophone pour ne pas me faire framer de nouveau et qui pourra être utilisé en cour. Je lui explique que c’est à la cour que mon problème va se régler éventuellement, celle-ci mettra fin au harcèlement que je subis depuis trois ans.

921105-07          Pendant trois jours je vois plusieurs sergents et le prés du syndicat qui font la queue dans le bureau de W.D. Paterson et négocient la façon dont je serai transféré. En aucun temps je ne suis consulté.

921110    19:30     Je reçois la nouvelle assignation par voie de lettre à quelques heures d’avis, sur un nouveau quart mais avec la même répartitrice.  Lettre d’assignation de quart

921111    20:15     Rencontre du directeur avec les policiers Bell, Leclerc, Landry et Fournier. Sur un ton d’ultimatum et s’adressant surtout à l’équipe il déclare qu’avant d’aller le voir pour se plaindre sur moi ils devront d’abord tenter de s’arranger avec moi au préalable et qu’ensuite il prendrerait des mesures immédiates et rapides et de ne pas faire l’erreur de leur prédécesseur en somme. Ce qui ne me laisse aucun doute quant au support à attendre de lui en cas de conflit. Enregistrement disponible sur cassette.

921111    20:30     Je fais le premier briefing avec la nouvelle équipe. L’agent Landry déclare qu’il se demande comment la direction a fait pour avoir retenu la décision de les choisir pour travailler avec moi parce que jamais ils ne se plaindront à la direction si je prends des décisions douteuses disant qu’ils se soumettraient à mes directives et que si je me trompe c’est moi qui en pâtirait mais que cela ne viendrait pas d’eux comme tel.

Si vrai alors Landry a la perception ou s’attend à ce que la direction ne m’accepte pas et me cherche et donc que leur plainte sera bienvenue et si faux alors il s’agit d’un prétexte pour m’endormir sur leurs vraies intentions.

921112        Réception de lettre concernant l’informatique  Demande de limitation concernant l’informatique et remise de clef de l’annexe.  Demande d’explication et réponse pour transfert de matériel informatique.

921123             Mme Bérubé contrairement à son habitude, prend systématiquement congé la dernière nuit de la relève de quatre nuit précédant le grand congé.  Demande de congé du 24 novembre

Il est possible qu’elle s’attend à un putsch qui doit survenir en fin de nuit et elle ne veut pas y participer.

921124    04:00     Mise au point mensuelle auprès de l’équipe, tout semble bien aller. Ajustements et explications.

9212209            Demande de vacance 22 décembre de Mme Bérubé.

921213             J’assigne Fournier au cour d’opérateur en informatique, objections mystérieuses de celui-ci. Il a réglé avec W.D.Paterson et ne s’est rangé à ma proposition que le lendemain en disant qu’il a été voir le patron.  Demande de congé R. Fournier

921218   20:00     J’assigne l’équipe sur deux voitures seulement au lieu de trois. Accueil enthousiasme, Agent Landry dit: « Hein! je le crée pas! »

921222    04:00     Fournier absent cour d’opération d’écran, l’équipe en ambiance des fêtes. Refusent le débriefing puisque tout semble aller sur des roulettes. Mme Bérubé devait être absente.

930102             Je n’ai pas reçu de formation sur le système informatique contrairement à tous mes collègues et leurs remplaçant. Demande de formation sur système informatique

930103    12:00     La répartitrice Bérubé arrive au poste après 4 heures d’absence avec son lunch et se met à la table sans me rencontrer pendant que je la remplace depuis quatre heures. Sur le coup je m’en remet à l’agent Landry pour lui faire le message comme il me l’avait suggéré antérieurement dans ces situations. J’évite la confrontation et l’on s’en reparle un plus tard et elle admet avoir exagéré et qu’elle a aussi un caractère difficile.

930106    01:20     Incident de Laplaine, Landry et Fournier non disponibles pour répondre à une plainte d’alarme parce qu’en visite à Laplaine. Mr Fournier semble tout offusqué parce que je lui ai demandé ce qu’il y faisait.

930112    08:00     Demande de porter une attention spéciale sur la rédaction et la présentation lorsqu’un rapport est destiné à la Ville et de voir à ce que l’image de Service en soit rehaussée. Le message ne semble pas avoir été bien accepté à en juger aux regards silencieux.

930112    17:00     Agent Leclair entre au souper sans se rapporter, avisé. Semble accepter.

930116    02:00     J’apprends que la répartitrice a reçu deux lettres de blâme du directeur. Ce qui expliquait son attitude maussade ce soir là. Je n’ai jamais reçue de copies ou d’avis à cet effet, ce qui est contraire à l’éthique et à ce qui se fait habituellement.  Lettres de blâme du directeur Mme Bérubé

930117    20:10     En début de briefing, l’agent Fournier me traite d’illuminé parce que j’ai suivi un suspect à pied, en suivant ses pistes au cour de la nuit précédente. Au moment ou j’explique à mon personnel le comportement du suspect au cours de la poursuite, ce dernier se lève disant qu’il n’en peut plus et refuse d’en entendre plus. Constatant une mauvaise foi évidente, je lui rappelle qu’il n’a pas vu les piste en questions et ajoute « Fais-que fermes donc ta gueule ». Je lui dit de ne pas se surprendre avec une telle attitude s’il ne pince jamais de voleurs que s’il attend que le voleur saute dans sa valise de char il risque d’attendre longtemps. Se sentant coincé, il me dit que c’est l’opinion de toute l’équipe qu’il exprime et je rétorque que si toute l’équipe a cette attitude il n’en pinceront pas plus non plus. Le briefing se termine sous un climat glacial.

930118    02:00     Après les heures de repas, la répartitrice me parle des coéquipiers à l’imparfait comme si j’étais désormais brûlé avec eux.

Cette journée coïncider jour pour jour, soit un lundi de nuit précédant le long congé de 8 jours. Il s’agit de la troisième relève de 28 jours depuis mon retour du 11 novembre 1992. Ce qui coïncider étrangement avec la situation du 20 avril.

930118    20:00     Debreifing sur la nuit précédente, j’apprends que les agents Landry et Fournier veulent changer d’équipe parce qu’ils considèrent que je ne fait pas l’affaire et que ça ne fonctionne pas depuis le début. Je leur propose que nous rencontrions tous un psychologue pour essayer de travailler a niveler nos différences. Ils refusent sans hésiter. Selon eux le trouble existe depuis le début, malgré que l’on eusse des debriefings donnant un avis contraire.

L’agent Landry me dit qu’il a une rancune tenace concernant un incident survenu en avril 1990 ref.: 522-900304-002 dossier interne 450 ou il a été enquêté pour avoir causé un bris de véhicule patrouille et croyait (à tort) que son coéquipier avait été congédié à la suite de mon intervention dans ce dossier. L’assistant Daigneault lui aurait monté toute une histoire tendant à lui faire croire que j’étais le principal instigateur dans cette affaire. J’ai une preuve écrite disponible qui réfute ces faits. C’est d’ailleurs un trait de caractère de l’agent Landry de garder des rancunes sourdes. Incident de la marmotte qui a été exécutée dans son jardin de 60 coups de pelles devant son voisin qui l’observait. Chaque coup de pelle correspondait à une fleur mangée, jardin troué etc. Quant au comportement de Daigneault cela fera sans doute l’objet d’une enquête publique puisqu’il semblait de pas hésiter à utiliser la démagogie pour en arriver à me faire haïr de tout le poste. Incident Landry, Joly, Dansereau etc

20:00     Comme le mois passé, par hasard la répartitrice avait prévu déjà de s’absenter cette dernière nuit. Absence de Mme Bérubé

930119    02:00     Je rencontre seul Landry et Fournier tout en patrouillant et lui demande plus de détails sur l’incident de l’auto en avril 1990. Il m’explique que l’assistant directeur Daigneault lui avait révélé de long en large que j’avais été le principal instigateur dans cette affaire et que c’était à cause de moi si il avait eu des ennuis et que cela n’était pas étranger au congédiement de l’agent Tremblay. Il m’explique qu’il en a gardé une haine tenace. J’ai tenté de le convaincre qu’il se trompait largement sur mon implication dans ce dossier.

Ensuite je leur explique que leur demande de mutation risque de me causer des ennuis sérieux et que je me verrais désormais obligé d’adopter une attitude plus réservée et distante avec eux, me montrant plus ferme avec le respect des directives ce qui me protégerait mais n’améliorerait en rien l’atmosphère qu’il trouvaient supposément défectueuse et qu’en conséquence ils auraient intérêt à mettre de l’eau dans leur vin plutôt que de déclencher un conflit dont ils ignorent l’issue. Je leur demande de réfléchir avant de poser ce geste.

930119    03:00     J’adresse une missive au patron lui demandant de m’envoyer une personne ressource (psychologue) pour rencontrer toute l’équipe, je lui suggère au retour le dimanche matin afin d’éclaircir des situations car je m’aperçois que seul j’aurai de la difficulté à obtenir un consensus sur ce qui doit être changé par moi ou par eux.  Demande d’intervention de personne ressource et accusé de réception de W.D.P.

930119    08:15     Je demande une rencontre avec le directeur pour expliquer ce qui se passe. Mme Filliatreault me dit qu’il n’entrera pas étant malade. Je lui explique la situation et elle répond qu’il faut que je ne sois plus assigné sur une relève… Je lui dit que ce n’est pas mon opinion et que je réclame une personne ressource qui se chargera de faire mettre de l’eau dans le vin de ceux qui devront en mettre. Elle se rallie à mon opinion et me promet qu’elle intercédera en ma faveur.

930127    08:30     Mes subalternes rencontrent le psychologue Lafond, ami de Paterson, sans ma présence et sans que j’en sois avisé sur une période de 04:00.

930128    07:30     Je reçois une lettre de rappel d’inscrire des entrées sur un formulaire dossier 645. Copie de ce dossier est acheminé à Yves Beauregard. Témoin Ginette Laplante. Preuve que le syndicat semble monter un dossier en parallèle. Harcèlement inutile de la direction.  Lettre de rappel de la direction dont copie au syndicat.  Réponse concernant ce rappel.

930128    10:00     Je constate que toutes les feuilles de temps de mes hommes comportent un 04:00 pour rencontrer le psychologue.

930128    10:30     Mme Filliatreault me dit que je devrai rencontrer W.D.P. pour demain à 10:30. Je me dit qu’enfin on va discuter sur ce qui ce passe.

930128    11:30     Je rencontre la répartitrice Mme bérubé à la cuisine en présence de Landry et lui demande si on a cherché à me joindre hier. Réponse non pourquoi? Bien pour la rencontre avec le psychologue – Quel psychologue? – Tu n’as pas rencontré un psychologue avec les autres? – Non heuh? – He bien il y a un méchant garçon qui t’a mis du surtemps pour cela, je vais donc le faire rayer – Ben heu oui on l’a rencontré mais c’était supposé être secret…

930129    11:00     Rencontre seul à son bureau avec W.D.P. qui se montre très belliqueux « On va le régler le problème! » et me dit que mon équipe entière s’est plainte de moi et que le dossier du transfert d’objets c’est réglé mais qu’il a deux autres demandes d’explications à me donner. Une concernant un retard de 40 minutes non inscrit au registre qu’il avait lui même constaté il y a un mois et demi. Je lui explique que c’est suite à un arrangement avec madame Laplante qu’il en a été ainsi. L’autre concernant un supposé accident non déclaré sur rapport d’accident. Il me dit qu’il attend les rapports explicatifs supplémentaires pour me dire quelle décision il va prendre à mon sujet. Il me suggère en attendant pour noyer le poisson de contacter le psychologue Lafond à 382-4211.  Note du téléphone de Lafond.  Lettre tendancieuse équipe `D`

930129        Je reçois une lettre m’interdisant d’utiliser mon magnétophone. Demande de cesser usage de magnétophone.

930129        Je reçois une demande d’explication concernant un retard que le directeur me dit avoir lui-même constaté le 13 janvier.  Demande d’explication de retard et réponse avec autres documents connexes.

930129    14:00     Agents Bell et Fournier stationnent leur véhicule de patrouille de façon non conforme. Je les rencontre et leur explique très calmement que s’ils veulent un sergent parfait il faudra à l’avenir qu’eux aussi soient parfaits aussi voudront’ils bien stationner leur véhicules dans le sens prescrit par la directive. Je les avise qu’ils devront également se conformer aux directives concernant l’uniforme dont notamment le port du képi et qu’il y aura prochainement une prise d’inventaire des képis disponibles.  Directive sur le stationnement

930129    16:15     Convocation au bureau du directeur. Beauregard est présent à titre de représentant syndical. Pas de consultation préalable, W.D.P. me dit qu’il me donne deux jours de congé. Pour quelles raisons? A cause de votre comportement.Quel comportement? Pas de réponse. Dites plutôt qu’il s’agit d’une suspension avec solde. Non je vous donne deux jours de congé. Donnez-moi votre arme. Je demande à Yves Beauregard et toi qu’à tu à dire face à cela? « Heurr rien! » dit sèchement Beauregard.  Copie conforme de retrait d’arme de service

930202    16:00     Secrétaire F.F. m’avise d’entrer à 08:30 pour rencontrer le direction qui a une proposition à me faire.

930203    09:00     Après une attente d’une demi heure je rencontre W.D.P. qui de manière très agressive et désemparé m’offre d’aller me faire tester à Nicolet. Refus de ma part, il devra me rétablir mon poste avant sinon au moins m’expliquer pourquoi il en arrive à ce geste. Il me dit de continuer à travailler (en tablette) que je suis en devoir depuis 08:30. Je refuse et je quitte puisqu’étant de nuit sur ma relève. Au moment où je sors du bureau il se met à hurler devant tout le monde que je ne devrais pas me présenter au poste sinon il me mettais une insubordination.  Feuille de temps semaine du 930201

930204        Le sgt Frenette m’inscrit comme étant suspendu sur la feuille de temps du 930201. Voir document précédant

i

930204    09:00     Marie mon épouse rencontre le directeur qui lui explique que c’est ma tête ou la sienne qui est en jeu. Enfin il s’agit d’un problème administratif qu’il ne peut pas régler.  Affidavit concernant la rencontre

930204    19:00     Rencontre médecin pour raisons médicales, congé de 14 jours (cause d’anxiété situationniste et pour éviter les abus d’autorité additionnels.  Arrêt de travail Dr Lévesque

930205             Remise du billet de médecin et obtention de la copie de la saisie d’arme ou il est inscrit « reprise pour congé ».

Ai rencontré le syndicat (Beauregard et Desnoyers) pour porter un grief et ils me disent qu’ils vont appeler la Fédération lundi prochain. Je leur propose d’en rédiger un tout de suite juste au cas où refus. J’apprends de Yves qu’il est possible que la suspension d’avril 92 fasse partie de mon dossier.

930207~~      Je reçois par courrier à la maison une demande d’explication par le courrier pour un accrochage des véhicules de service. Dossier 448  Demande d’explication re v.a. de service  Réponse concernant l' »accident »

930208    09:30     Yves Beauregard m’appelle au chalet pour me dire que Me Alain Rousseau de la Fédération va étudier mon dossier (déjà là) et me rappeler en début de semaine.

930208    15:30     Je contacte René Beaulieu enquêteur aux Normes du travail. 873-4636

930209    10:25     272-8214 Rejoint Me Rousseau pour grief Me demande de chercher à obtenir la décision de la Ville face à ma situation.

930209    13:45     Appelé Me Lord qui me dit qu’elle n’a toujours pas reçu d’instructions de W.D.P. Cependant elle a reçu une demande du syndicat (Thériault) qui voulait une copie de mon rapport médical du psychiatre.

930212    10:00     Rencontre de Guy Marcil et Jean Roch pour proposition de désistement pour me défendre. J’apprends qu’ils ont un énorme dossier à mon sujet, qu’ils ne pourront jamais montrer les dents en défense contre le syndicat leur client et sont prêts à me fournir avocat de l’extérieur de leur choix si je leur adresse une demande de non confiance.

930212    11:00     Rencontré Me Alain Rousseau qui rédige le grief pour ma suspension avec solde.

930212    14:10     Remis grief de suspension avec solde à Yves Beauregard. Copie de grief pour suspension injustifiée

930212    14:15     Demande de voir dossier à W.D.Paterson. Dit pas avoir le temps, remis à lundi 15:00.

930215    14:05     Remise de mon grief sur paye de la semaine du 8 février à W.D.P. Remise des demandes d’explications re accident et retard.

930215    14:10     Accompagné de Yves Beauregard, j’examine mon dossier personnel à l’annexe de Police et n’y constate qu’un retard en 1990, rien d’autre ne figure après. Aucune évaluation et on ne retrouve rien de la rencontre du 02 octobre, ni ma réponse du 13 mars 92 ni aucun événements rattachés au 20 avril.

930215    15:30     Remise de grief à Yves Beauregard « 8fevrier »

Il dit que ce n’est pas un bon grief, il en faut un officiel. Copie grief du 8 février

930217    10:05     Remise de demande de statut à W.D.P. Suis-je en congé, suspendu, renvoyé? Lettre de demande de statut comme employé (répondue le 19 avril seulement)

930217    10:25     Refus de Beauregard pour prendre mon grief de consultation de dossier.

930217    11:40     J’assiste à une conférence sur l’anxiété par Dr Pierre Cousineau à Cité de la Santé.  Bulletin sur anxiété

930217             Remise de demande d’intervention au ministère du travail.  Lettre au ministre Cherry

930218             Rencontré Marcel Hébert, S.P.C.U.M. me conseille de prendre l’avis d’un avocat sur marche à suivre et stratégie.

930222             Accusé de réception du ministère du travail

930303             Rencontré à Cité de la Santé le Dr Gold dans le cadre de la deuxième visite. Anxiété persiste toujours.  Memo du Dr Gold pour incapacité de reprendre le travail.

930309    19:00     Rencontré Me Laurent Trudeau pour trois heures, exposé de la situation.

930310             Rendez-vous pris pour le mardi suivant avec Me Létourneau qui sera par la suite commué au mercredi de jour et ensuite la semaine prochaine.

930312             Rencontré Me Trudeau pour stratégie à suivre.

930317             Dermatologie rendez-vous

930317 13:00       Rencontre enquêteuse Lyne Landry infirmière 966-6356, relativement à la  compagnie d’assurance.

930319             Réception à domicile de lettre concernant les intentions du directeur à mon égard. Mon niveau d’anxiété baisse radicalement. On en aurait à me reprocher sur mes décisions opérationnelles et non sur mon comportement semble t’il mais cela ne l’empêche pas de m’exclure du poste et de me demander d’éviter tout contact avec le personnel.  Lettre du 19 mars 93

930323        Suis empêché de pénétrer dans le local par Sgt Frenette alors que je viens chercher un dossier criminel pour aller témoigner en cour. Empêché de rencontrer le directeur intérimaire ou un membre de mon syndicat.  Preuve de témoignage à la cour

930324        Atelier pour technique de relaxation Dr Pierre Cousineau, psychologue.

930325        Rencontre spécialiste Dr Goulet qui est d’avis que je suis apte au travail et que s’il y a des problèmes cela pourrait provenir de mes traits de personnalité et que je ne suis donc pas malade comme tel. Rapport Dr Goulet pour assurance  Bulletin Dr Goulet à l’employeur

930326        Acceptation de subir tests psychométriques sans renoncer à mes droits de recours légaux.  Acceptation de subir les tests

930415        Remise in extremis du grief concernant l’obligation d’aller subir un examen psychologique.  Grief du psychologue industriel

930416        Réception d’une lettre m’enjoignant de me rendre à Nicolet pour tests psychométriques. Lettre de rendez-vous avec psychologue

930420    08:45 à 15:45 Prise de 8 tests avec le psychologue Claude Guindon à l’IPQ.

930420        Lors de l’entrevue, J’apprends du psychologue que j’aurais procédé à du harcèlement sexuel voir incident Dansereau juin 91, que j’aurais été suspendu 3 semaines en avril 92, certains détails concernant mes interventions dont la pharmacie, le supposé cas de suicide, et d’autres peccadilles.

930420        Incident au poste avec Sgt Frenette qui prends très à coeur l’ordre de me refuser l’accès aux locaux. Je venais simplement inscrire mon millage et mon temps et rencontrer Michel Thériault.

930421        Remise d’une lettre à WP demande à savoir si j’ai été suspendu oui ou non en avril 92 et si il y a des annotations postérieures à janvier 1991.

930422        Rencontre officieuse avec Mr Gobeil qui m’encourage à envoyer ma lettre de demande d’enquête à Claude Ryan. Envoie de la lettre.  Lettre envoyée au Ministre Ryan

930423    14:00     Rencontre à l’annexe, salle de conférence de Claude Guindon, psychologue qui se montre défavorable à ma réinsertion comme sergent. Rapport biaisé à souhait. Contient cependant une foule de renseignements utiles pour démontrer qu’il y a bel et bien eu complot pour me faire renvoyer et que ce harcèlement dure depuis trois ans.

930426    09:00     Rencontre avec Me Trudeau vs Fédération. Il est établi que Me Rousseau me défendra au niveau des griefs et Me Trudeau s’occupera du syndicat s’il y a lieu. Je signe une lettre mandatant Me Rousseau pour s’occuper de mes griefs. Mr Roch prend une photocopie des honoraires de Me Trudeau et me promet qu’il soumettra le tout à son conseil exécutif.

930426                 Réception d’une confirmation d’audition de grief # 2334/93 pour le 26 août 93.

930503    16:10     Le directeur me demande si j’accepte de venir le rencontrer. Je lui demande de voir à ce qu’il y ait un représentant syndical en présence. Refuse de me divulguer de quoi il sera question.

930504    14:00     Rencontre avec W. Paterson et Mr Gobeil gérant de la ville pour me faire admettre que j’aurais un problème de personnalité et que je dois prendre les mesures pour me faire assister. J’accepte de m’y mettre mais n’accepte pas de me faire tester par leur psychiatre. Ils acceptent que je soumette mon cas à Dr Pierre Cousineau psychologue et décideront que faire par la suite. Je leur signe une lettre d’acceptation de transfert de dossier médical et autre chez Pierre Cousineau.  Autorisation de transfert de mon dossier

930504    14:00     Mr Joly qui devait faire office de représentant syndical m’avoue qu’il a plutôt été convié comme garde du corps usurpant ainsi mon droit d’être représenté syndicalement.

930505           Lettre au Dr Cousineau concernant mon dossier médical.

930507    10:00     Je rencontre une fonctionnaire municipale à l’Hôtel de Ville qui me laisse lire le rapport de Guindon le psychologue.

Je vois dans mon dossier, une lettre de W.D. Paterson qui déclare avoir fait une demande d’assistance auprès de la S.Q. à mon sujet. (Écoute électronique?…)

Je vois une lettre de Yves Beauregard, V.P. du syndicat qui se plaint d’une carence de sécurité au poste et demande de changer les combinaisons des portes…

Je vois dans mon dossier, une lettre de W.D. Paterson qui fait une demande au Conseil pour me rétrograder.

930525        Rencontre de Jean-Jacques Moquin du ministre du Travail suite à la plainte déposée le 17 février.

930528        Rencontre à nouveau de Jean-Jacques Moquin qui devait me soumettre l’issue de son enquête mais doit attendre car il sait que le directeur sera prochainement limogé. Il me conseille de me référer à un fonctionnaire pour avoir l’accès à l’information en ce qui concerne mon dossier.

930530        Réception d’une lettre datée du 27 mai 1993 de William Paterson  qui me demande une autorisation de transférer mon dossier à un certain Dr Wolertz. Il prétend d’autre part que je préférais rencontrer mon propre « psychiatre », le Dr Cousineau qui est  psychologue. Demande de transfert Dr Wolertz

930531        Lors d’une séance spéciale à cet effet, le Conseil Municipal limoge le directeur Paterson mais une injonction mets un terme à la séance. Il sera néammoins finalement limogé 10 jours plus tard.

930603    21:00     Je rencontre chez lui M Thériault qui accepte en principe de défrayer les frais d’un psychiatre expert en défense mais refuse de défrayer le coût de Me Trudeau. Celui-ci m’accuse de lui faire des menaces lorsque je lui révèle que la lettre tendancieuse de mon équipe risquait de provoquer des poursuites judiciaires de $100,000 et qu’il valait peut être mieux régler mes frais.

930630    09:00     Rencontre seul dans le bureau de Mr Gobeil qui me demande si j’ai des informations supplémentaires à fournir en ce qui concerne le dossier du directeur Paterson car la partie patronale semble manquer d’éléments pour consolider leur dossier pour justifier  son renvoi récent. Je lui fait étât que j’ai une liste chronologique des divers événements depuis 1990 que je suis prêt à lui en laisser une copie mais que finalement je préfère attendre la venue des enquêteurs à ce sujet.

930630 09:30       Rencontre avec Moquin, Gobeil, Beauregard (dir int.) Thériault. l’on m’offre trois alternatives:

(1)  Le renvoi;

(2)  L’acceptation d’aller consulter un psychiatre de leur choix tant qu’il n’y en a pas un qui me fera un rapport défavorable;

(3)  de fournir une prestation de travail mais comme patrouilleur avec perte de pouvoir mais non de traitement.

Je choisis la troisième option en lui signifiant que bien que je suis prêt malgré tout à entrer comme patrouilleur, il y aura un grief supplémentaire de mésentente. On me demande de leur faire aveuglément confiance et qu’ils me réintégreront comme sergent dès qu’ils verront que cela va bien.

Commentaires prélevés au cours de la réunion:

Beauregard: On a suivi les recommandations d’un psychologue de Nicolet pour le mettre en place comme sergent et on devrait suivre ses recommandations pour l’enlever comme sergent. Lorsque je serai sur la patrouille je serai constamment seul.

Gobeil: à ma suggestion d’avoir un psychologue pour gérer mensuellement de façon temporaire les émotions de chacun. « Ce n’est pas les psychologues où les psychiatres qui vont venir faire la gestion du poste de police. » Cependant il refuse de me réintégrer comme sergent suite au rapport négatif du psychologue.

Issue de la réunion: je devrais recevoir par courrier les intructions quant à savoir les modalités de réintégration lorsqu’ils auront pris une décision.

930716    10:00     Réception de paye à l’Hôtel de Ville, je prend connaissance d’une lettre qui me sera adressée à l’effet que je suis muté sur la patrouille à compter du 18 juillet 1993 pour 20:00 pour but de réintégration au travail et évaluation au bout de six mois.

930716    10:35     Je rencontre Yves Beauregard, directeur intérimaire qui confirme que je suis muté sur l’équipe du sergent Frenette (celui qui prenait très à coeur de m’expulser hors du poste) pour le soir du 18 juillet et me remet une arme de service de patrouilleur. Il me confie que si l’évaluation est positive dans six mois alors je suis réintégré comme sergent sinon je suis renvoyé. Il me confirme aussi que j’aurais été renvoyé sur le champs si j’avais refusé d’entrer comme patrouilleur, ou de me faire soigner. Fait allusion que j’aurais fraudé le système en me déclarant malade lors de ma suspension. Il accepte de me libérer pour 192 heures de vacances.

930716    13:30     Rencontre avec Michel Thériault, dépot verbal d’un grief concernant mon statut de sergent muté sur la patrouille sans pouvoir. Obtention d’une lettre stipulant que la Fraternité des policiers de Mascouche donne le mandat au Dr Daniel Bélec de me défendre au niveau syndical jusqu’à concurence de $2000.00.

930811    23:00     J’expédie à la Fraternité des Policiers de Mascouche un télégramme. Au président du syndicat ou à son délégué une demande expresse de porter un grief sans délais afin que je sois réintégré sur le champs dans mes fonctions de sergent et que je conteste le processus de réintégration imposé par l’employeur.. MJ054 – 055 opt 2281

930928        Le directeur Charbonneau me demande personnellement de réparer les problèmes de logiciels éprouvés par ses deux secrétaires. Je répare le tout dans l’heure qui suivit.

9310~~        Je prends connaissance au bureau de Me Alain Rousseau de la Fédération des policiers, de certains rapports écrits du personnel impliqué dans le deuxième putsch.

Dans le rapport de Mme Bérubé, il est inscrit à la toute fin:  » Il ne craquera jamais, c’est nous autres qui va craquer avant ». Donc j’étais sensé avoir craqué depuis longtemps à en croire ses dires.

931126        Mme Francine Filliatreault secrétaire administrative de la direction me confie qu’elle sera prête à témoigner pour dire que la direction a tout fait pour que je craque et qu’il n’y a personne au poste qui en a encaissé autant. Le but cherché étant que je réagisse mal pour pouvoir me renvoyer définitivement.

931126        Le directeur intérimaire Charbonneau me confirme que ma réintégration va bien et qu’il a une place pour moi sur son panel de direction et les cédules 1994 sont faites en conséquences pour que le 2 janvier 1994, je réintègre mon poste de sergent. Il m’annonce en primeur que je n’aurais pas à subir les témoignages de mes subalternes lors de l’audition. (Ce serais sans doute gênant, n’ayant rien de probant à fournir…?)

931126        Je remets en marche un programme de macro-instructions en Word Perfect et qui calcule et imprime automatiquement les cédules 94 du poste, soit celles que l’on utilise présentement. J’y suis indiqué comme chargé de relève de l’équipe « D ».

931205        Audition des témoins pour mes griefs de suspension et rencontre forcée de psychologue à Nicolet.

931206        Je rencontre Me Gobeil à l’Hôtel de Ville et demande de consulter mon dossier administratif et celui-ci refuse sous prétexte que c’est l’avocat de la Ville qui l’a.

931215        Audition des plaidoiries des susdits griefs.

931216        Le directeur adjoint intérimaire Yves Beauregard, m’annonce au lendemain de l’audition finale du grief qu’il a reçu un ordre formel de Mr Gobeil qu’il n’était plus question que je sois réintégré à mon poste et qu’ils vont s’en remettre à la sentence arbitrale. J’en déduit que les bonnes intentions de me réintégrer n’étaient que prétexte pour amoindrir l’impact de mon témoignage contre la Ville lors du grief.

940110        Robert Plante, sergent intérimaire, me rappelle qu’il n’avais pas été présent pour voter contre moi le 05 juin 92 et qu’on lui avait plus tôt suggéré de rester chez lui si il votait contre la proposition de soumettre la lettre de désaveu.

940130         Rencontre avec le Sgt Frenette qui me donne le feed‑back définitif de mon évaluation qui s’avère positive suite au stage de 4 mois passés sous ses ordres. Il m’explique pourquoi il avait amorcé une pétition contre ma réintégration sur mon équipe au cours de juillet 93, lorsqu’il apprit de la direction que j’allais être intégré sous ses ordres. En mars 93, il a reçu des ordres de la bouche même du directeur Paterson que sous aucun prétexte je ne devais avoir accès à l’édifice. Comme Frenette trouvait que cela pouvait paraître exagéré, Paterson renchérit en disant « Yé fou Légaré, Mr Frenette, comprenez-vous! Il est fou dangereux ». Quelques semaines plus tard, suite à la demande de Beauregard, de son titre de vice-président du syndicat et directeur par intérim, les combinaisons de serrure du poste ont été changées. Frenette, que je considère comme très intègre, m’explique alors qu’il avait pris au sérieux cet ordre, ce qui explique son zèle à me laisser dehors et qu’il a été le plus surpris du monde que la Ville lui annonce tout bonnement que trois mois plus tard le « fou » serait de retour et sur son équipe en plus. C’est donc ce qui a motivé sa décision de partir une pétition au sein du Poste pour inciter tout le personnel en place à appuyer son refus à ce que je fournisse ma prestation au travail. Il me dit que les trois dirigeants syndicaux de l’époque, (Thériault président, Beauregard vice-président et directeur intérimaire du Poste, et Desnoyers secrétaire) avaient refusé de signer ladite pétition sans pour autant le décourager de la faire.

940208        L’agent Leblanc, accompagné de Richard Joly, me dit que le directeur Paterson lui a demandé de me dire en décembre 93, que le directeur Paterson avait eu des pressions de Yves Beauregard et Thériault pour que je sois arrêté sur le champs dans les jours qui ont suivi ma suspension du 29 janvier 93 et qu’il s’était montré « humain » à mon égard de « résister » à ces pressions… (Ce qui explique sans doute le coup de téléphone de Mme Filliatreault, donné à mon épouse, le 03 février 93 pour savoir s’il y avait des armes chez moi.)

940224        Je demande au sergent intérimaire Plante , s’il a des nouvelles quand je serai réintégré à mon poste et il me répond en riant dans 5 ans ha ha ha ha!

940226        L’agent Richard Joly qui accompagnait Jean-Pierre Leblanc, le 08 février dernier, me corrobore mot pour mot, le complot de vouloir m’arrêter pour m’écraser davantage. Il me confirme qu’il y a beaucoup de policiers au poste qui n’auraient jamais encaissé ce que j’ai pu endurer depuis trois ans et qu’il comprenait que cela pouvait être dur à vivre quotidiennement.

940308        Rencontre avec Mr Gobeil qui me confirme que s’il en avait eu la possibilité de me renvoyer cela aurait déjà été fait comme le cas de Paterson.

940227        Commentaire de Jacques Nadeau répartiteur: « Oublie pas tu es juste en probation ici là hein! »

940308        Sgt int Plante en réunion du matin avec tout le personnel lance en farce « La rue Légaré à Mascouche, c’est une rue de fou! ha ha ha ha! »

940313        Tentative de m’isoler et d’obtenir un vote de non confiance de mes collègues par R. Plante, refutée par ceux-ci.

940314        R. Plante sergent intérimaire m’évalue de façon incompétente et humiliante, en se basant sa perception sur deux seuls incidents en trois mois (n’a jamais eu de formation), finalement se ravise et jette à la poubelle son évaluation se considérant inapte à la faire.

940509        Je prends connaissance de l’Opération secrète « H » qui consiste à surveiller ma maison et celles des « victimes » potentielles pratiquement seulement par une certaine équipe… entre fin avril 93 et début mai 93.

940511        Sgt Frenette vient chez moi pour me renseigner sur l’issue du troisième grief. Il me confirme étonné qu’il n’a jamais entendu parler de l’opération « H » ni eu a gérer ce genre de patrouille.

940830    08:05     Rencontre avec le directeur intérimaire Lt Donald Pouliot. Il prétend tout ignorer de mon dossier, il ignore même que j’actionne la Ville pour 476 000$. Son message est formel, il faut que j’aille me faire tester encore, l’ordre est sans appel sinon ce sont les représailles administratives, il  admet qu’il n’est pas maître de la décision, les ordres venant de plus haut. Il me dit que je recevrai une lettre formelle à ce sujet. Il ignore totalement en quoi consisteront les tests à subir à Nicolet et me demande d’aller me reposer et la-bas, de ne pas essayer de déjouer les tests comme j’aurais réussi à faire en avril 93, grâce à mon intelligence. Pas pire pour un chef qui ne connait pas mon dossier…

Je lui fait part de mon intention de porter grief, qu’il s’agit d’un manque flagrant d’équité puisque je serai le seul à subir cela. Je lui propose que s’il veut m’évaluer il n’a qu’à me remettre à mon poste et à venir sonder le personnel avec le psychologue tel que convenu depuis 1992. Je lui signale que même certains sergents par intérim n’ont jamais subi le moindre test pour occuper un poste de commande.

940905    Comme par hasard après presque deux ans d’intérim, mon sergent intérimaire Plante est muté aux enquêtes. Remplacé par Sgt int Jean-Pierre Leblanc qui a déjà subi des tests il y a quelques années. La situation devient un peu plus normale sur l’équipe, où ce n’est plus celui qui a le moins d’ancienneté qui occupe le poste de commande mais le contraire.

940908    Vers 20:30 le soir je recois à la maison une missive m’enjoignant de me rendre à Nicolet pour lundi le 12 septembre. A en juger par les sujets cités, j’apprends que je devrai parcourir tout le code criminel et autres loi connexes, le CSR aussi, 100 questions. Une autre journée de test pour le 13 suivant est prévue ou je devrai faire face à des simulations. (copies jointes)

940909    J’apprend de Sgt int. Jean-Pierre Leblanc, qu’il s’est fait dire par Yves Beauregard l’assistant directeur intérimaire, que Robert Plante qui assumait l’intérim était  » le champion des tartes pour remplir la feuille de temps… ». Comme gestionaire il démontrait ainsi: comment motiver son personnel en parlant dans le dos des autres et avouer le non-sens de remplacer un supposé incompétant (moi-même) par encore plus incompétant et qui n’a pas à subir de tests.

940909    15:00     Mr Beauregard, s’oppose formellement à ce que le président du syndicat Jean Marc Desnoyers puisse m’accompagner à Nicolet à titre d’observateur pour la journée de mardi, sous prétexte que cela ne serait pas inscrit dans la convention. Quand je lui demande de m’écrire cet ordre il se récuse et se cache derrière Mr Gobeil ou Pouliot pour prendre la décision finale.

940910,11     Je me vois contraint de faire un marathon de revision des lois de dernière minute. J’attends toujours les livres de textes de loi (Criminel Dubois, CSR, Code Civil) que la Ville me doit et commandés depuis un an à titre d’équipement optionnel.

940912        Mon droit au 4 heures de liberté pour aller voter selon la loi électorale est bafoué, en tenant compte qu’il me faut au moins 1 hre 30 pour effectuer un trajet aller ou retour à Nicolet et que je suis payé pendant ce transport. Un refus et c’est le renvoi administratif qui me guette.

Pour la suite voir : Vos commentaires

[i]..  Rapports d’évaluations procédures

.           Descriptions de tâches d’un chargé de relève

.     Réponse concernant le dossier 450

.     Rapport d’explication concernant la bombe

.           Directive concernant les mesures à prendre versus un cocktail molotov.

.     Plainte contre Mme Dansereau

.     Lettre de blâme du directeur concernant l’interception des 200 motards.

.     Lettre de demande de rencontre de mise au point

.     Demande d’explication sur billet 48 heures et réponse

.     Compte rendu de la réunion du 02 octobre 1992

.     Calendrier 1992

.     Correspondance à la ville sur des rumeurs concernant mon état mental

.     Demande d’évaluation psychiatrique chez Medisys

.     Rapport médical Médisys

.     Rapport annuel 1991

.     Lettre de demande de mise au point du 10 mars 92

.     Réponse sur mise au point.

.     Lettre de plainte contre l’agent Morin.

.     Memo de plainte d’insubordination de l’agent Allard.

.     Mémo d’insubordination Monette Tremblay

.     Memo insubordination de G. Bérubé

.    Accusé de réception émis par la ville pour les trois mémos d’insubordination.

.     Copie de lettre de plainte contre Daigneault du 29 avril 92.

.     Acceptation de mutation temporaire du 8 mai 92.

.     Copie de cédule du mois d’avril 92

.     Demande de transfert de dossier médical et refus de ma part.

.     Copie de lettre de désaveu envoyée à Mme Lord. (Obtenue en février 93)

.     Demande de copie des minutes de la fraternité

. Réponse pour l’obtention des minutes de la réunion du 5 juin.

.     Plainte d’insubordination Allard incident des clefs.

.     Lettre de pression du syndicat pour me déloger de ma tablette sinon il exigeront l’ouverture d’un poste à cet effet.

.     Lettre de main à main pour confirmer mes aptitudes médicales.

.     Résolution du Conseil de Ville pour ma réinsertion comme chargé de relève.

.     Lettre d’assignation de quart de W.D. Paterson

.     Lettre de demande de limitation concernant l’informatique et de remise de clef

.     Demande d’explication pour le transfert d’équipement de bureau. Réponse à cette demande.

.     Note de demande congé pour le 24 novembre 92

.     Demande de prendre vacance pour la dernière nuit par G. Bérubé pour le 22 décembre.

.     Demande de 12 heures accumulées de R. Fournier.

.     Demande de formation sur système d’informatique.

.     Copies des lettres de blâme Mme Bérubé et correspondance concernant son absence au 1 er janvier.

.     Absence Bérubé du 19 janvier

.     Demande d’intervention d’une personne ressource à W.D.P. et accusé de réception

.     Dossier 645 relevé de facultés affaiblies. Rappel daté du 19 janvier 92 dont copie au syndicat.

.     Réponse au rappel concernant le relevé de faculté affaibli.

.     Lafond psychologue 382-4211

.     Lettre de l’équipe `D` à tendance libelleuse (obtenue en mars 93)

.     Demande de cesser usage de magnétophone

.     Demande d’explication de retard et réponse avec documents à l’appui concernant un remboursement de vacances.

.     Directive concernant le stationnement

.     Retrait d’arme de service pour « Congé avec solde » copie conforme

.     Feuille de temps de la semaine du 930201 au 930207

.     Affidavit de Marie Légaré au sujet de sa rencontre avec W.D. Paterson

.     Arrêt de travail Dr Lévesque

.     Demande d’explication v.a. service et réponse

.     Réponse quant à la demande d’explication concernant l' »accident » de v.a. de service.

.     Grief pour suspension injustifiée

.     Copie de lettre de réclamation du 8 février pour recouvrement de perte injustifiée de 60 heures de salaire.

.     Lettre de demande de statut à W.Paterson

.     Conférence Dr Pierre Cousineau sur l’anxiété

.     Lettre au ministre Cherry

.     Accusé de réception du ministère du travail.

.     Bulletin du Dr Gold

.     Lettre du directeur qui exige que je consulte un psychologue industriel et m’exclut du poste.

.     Preuve de témoignage à Repentigny et subpoenas.

.     Rapport destiné à l’assurance du Dr Goulet psychiatre

.     Billet du Dr Goulet pour employeur

.     Acceptation de subir les tests sans renoncer à mes recours légaux.

.           Grief pour lettre du 19 mars 93

.     Lettre de rendez-vous avec le psychologue industriel

.     Lettre envoyée au ministre Ryan

.     Confirmation d’audition de grief pour le 26 août 93

.     Copie d’autorisation de transfert de mon dossier médical au Dr Cousineau

.     Lettre au Dr Cousineau pour qu’il prenne charge de mon dossier médical

.     Demande de transfert au Dr Wolertz